Plutôt connus sous le nom de « choux », les crucifères sont le 5ème aliment du top 20 des aliments vedettes 🥬

On les associe souvent, à juste titre, à leur richesse en vitamine B9. Ils ont cependant de nombreux autres effets positifs sur la santé : ils sont détoxifiants avec des vertus préventives et palliatives vis-à-vis des effets toxiques du tabagisme 🚬 , ils ont un impact positif sur la mémoire 🧠 et ont même des effets dans certaines maladies plus rares comme la polyarthrite rhumatoïde.

Pour bénéficier de tous leurs bienfaits, il faudrait consommer des crucifères 1 à 2 fois par semaine.

Pour éviter de se lasser, on s’orientera vers la variété : chou-fleur, chou-rouge, chou kalé, chou de Bruxelles, brocolis 🥦 … Notez que ces derniers doivent être bien cuits afin de libérer les molécules offrant tous ces bénéfices ! De plus, il faudra disposer d’une flore intestinale en bonne santé pour les transformer en métabolites actifs.

Pour le plaisir

La famille des choux est très variée (brocoli, chou-fleur, chou rouge, choux de Bruxelles…) et on peut les préparer de plein de manières différentes : en tarte, en gratin, à la poêle, à la vapeur… il est donc difficile de se lasser de ces crucifères !

Pour la santé

Les choux sont riches en vitamine B9, indispensable au bon fonctionnement de l’organisme, notamment chez la femme enceinte pour le bon développement du foetus. Par ailleurs, les crucifères sont anti-oxydants, détoxifiants et riches en fibres, ce qui en fait de précieux alliés face aux cancers.

Pour la planète

Les choux sont une famille assez vaste : si l’on respecte la saisonnalité, on peut en consommer toute l’année de manière raisonnée. On préférera les choux provenant d’une agriculture biologique et locale.

Les choux et le microbiote 

Il est indispensable de posséder une flore en bonne santé pour obtenir les molécules finales ayant des effets bénéfiques.

En effet, les glucosinolates sont retrouvés dans les crucifères mais ils ne sont pas actifs directement, ils doivent être activés pour être absorbés et offrir leurs bénéfices.

Lorsqu’on cuisine les choux, on coupe les glucosinolates qui arrivent alors sous forme de glucoraphine dans l’intestin. Au niveau de l’intestin, les glucoraphine vont être transformées en isothiocyanates qui doivent être métabolisés pour donner les sulforaphanes, molécules jouant un rôle important dans la détoxication. 

Sans une flore intestinale en bonne santé, il n’est donc pas possible d’obtenir les composés actifs.